[gtranslate] Jour de Braise de l'Avent Rapide - Eglise Catholique Saint James (Saint Jacques)

Jour de Braise de l’Avent Rapide

Notez que, alors que la plupart des Missels appellent le mercredi des Braises et le samedi des Braises à être un jour d’abstinence partielle, il s’agit d’une pratique plutôt moderne. L’abstinence partielle se réfère à la consommation de viande uniquement au repas principal de la journée et ne permet pas de manger de la viande dans le cadre de la collation ou du tronc. L’abstinence partielle n’a commencé qu’en 1741 sous le pape Benoît XIV comme concession et dans le cadre d’un déclin progressif du jeûne. Il est préférable de garder tous les jours de Braise comme des jours d’abstinence complète. Les vendredis de braise sont bien sûr dans tous les jours de Missels d’abstinence complète.

De Missel Quotidien de la Presse de l’Angélus:

Au début des quatre saisons de l’Année ecclésiastique, les Journées de la Braise ont été instituées par l’Église pour remercier Dieu des bénédictions obtenues au cours de l’année écoulée et pour implorer d’autres grâces pour la nouvelle saison. Leur importance dans l’Église était autrefois très grande. Ils sont fixés les mercredis, vendredis et samedis : après le Premier dimanche de Carême pour le printemps, après le dimanche de Pentecôte pour l’été, après la Fête de l’Exaltation de la Croix (14 septembre) pour l’automne, et après le Troisième dimanche de l’Avent pour l’hiver. Ils sont également destinés à consacrer à Dieu les différentes saisons de la nature et à préparer par pénitence ceux qui sont sur le point d’être ordonnés. Les ordinations ont généralement lieu les Jours de Braise. Les fidèles doivent prier ces jours-ci pour de bons prêtres. Les jours de Braise étaient jusqu’à c. 1960 jours de jeûne d’obligation.

Aujourd’hui, l’Église commence le jeûne du Quatuor Tempora, ou, comme nous l’appelons, des jours de Braise: il comprend également le vendredi et le samedi de cette même semaine. Cette observance n’est pas propre à la liturgie de l’Avent ; c’est celle qui a été fixée pour chacune des quatre saisons de l’année ecclésiastique. Nous pouvons le considérer comme l’une de ces pratiques que l’Église a prises à la Synagogue; car le prophète Zacharie parle des jeûnes des quatrième, cinquième, septième et dixième mois.[1] Son introduction dans l’Église chrétienne semble avoir été faite à l’époque apostolique; telle est du moins l’opinion de saint Léon, de Saint Isidore de Séville, de Rabanus Maurus et de plusieurs autres anciens écrivains chrétiens. Il est remarquable, en revanche, que les orientaux n’observent pas ce jeûne.

Dès les premiers âges, le Quatuor Tempora était conservé, dans l’église romaine, à la même époque de l’année qu’à l’heure actuelle. Quant à l’expression, qui n’est pas rarement utilisée chez les premiers écrivains, des trois temps et non des quatre, nous devons nous rappeler qu’au printemps, ces jours arrivent toujours dans la première semaine du Carême, période déjà consacrée au jeûne et à l’abstinence les plus rigoureux, et qu’en conséquence ils ne pouvaient rien ajouter aux exercices pénitentiels de cette partie de l’année.

Les intentions, que l’Église a dans le jeûne des jours de Braise, sont les mêmes que celles de la Synagogue; à savoir, consacrer à Dieu par pénitence les quatre saisons de l’année. Les jours de Braise de l’Avent sont connus, dans l’antiquité ecclésiastique, comme le jeûne du dixième mois ; et saint Léon, dans l’un de ses sermons sur ce jeûne, dont l’Église a inséré un passage dans la deuxième nuit du troisième dimanche de l’Avent, nous dit qu’un jeûne spécial était fixé pour cette période de l’année, parce que les fruits de la terre avaient alors tous été rassemblés, et qu’il incombait aux chrétiens de témoigner leur gratitude à Dieu par un sacrifice d’abstinence, se rendant ainsi plus dignes de s’approcher de Dieu, plus ils étaient détachés de l’amour des choses créées.  » Car le jeûne, ajoute le saint docteur, a toujours été la nourriture de la vertu. L’abstinence est source de pensées chastes, de sages résolutions et de conseils salutaires. Par des mortifications volontaires, la chair meurt à ses concupiscences, et l’esprit se renouvelle en vertu. Mais puisque le jeûne seul n’est pas suffisant pour assurer le salut de l’âme, ajoutons-y des œuvres de miséricorde envers les pauvres. Faisons en sorte que ce que nous retirons de l’indulgence serve à l’exercice de la vertu. Que l’abstinence de celui qui jeûne devienne le repas du pauvre.’

Pratiquons, enfants de l’Église, ce qui est en notre pouvoir de ces exhortations ; et puisque la discipline actuelle de l’Avent est si douce, soyons d’autant plus fervents dans l’accomplissement du précepte du jeûne des jours de Braise. Par ces quelques exercices qui nous sont maintenant demandés, maintenons en nous le zèle de nos ancêtres pour ce saint temps de l’Avent. Nous ne devons jamais oublier que, bien que la préparation intérieure soit ce qui est absolument essentiel pour que nous profitons de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, cette préparation ne pourrait guère être réelle si elle ne se manifestait pas par les pratiques extérieures de la religion et de la pénitence.

Le jeûne des jours de Braise a un autre but que celui de consacrer les quatre saisons de l’année à Dieu par un acte de pénitence: il a également en vue l’ordination des ministres de l’Église, qui a lieu le samedi, et dont l’avis était autrefois donné au peuple lors de la messe du mercredi. Dans l’Église romaine, l’ordination du mois de décembre fut, pendant longtemps, la plus solennelle de toutes ; et il semblerait, d’après les anciennes chroniques des Papes, que, sauf cas très extraordinaires, le dixième mois fut, pendant plusieurs siècles, le seul moment pour conférer les Ordres sacrés à Rome. Les fidèles doivent s’unir à l’Église dans cette intention, et offrir à Dieu leur jeûne et leur abstinence afin d’obtenir de dignes ministres de la parole et des Sacrements, et de véritables pasteurs du peuple.
Du Nouvel Avent:

Jours de braise (corruption de Lat. Quatuor Tempora, quatre fois) sont les jours au début des saisons ordonnés par l’Église comme des jours de jeûne et d’abstinence. Ils ont été définitivement arrangés et prescrits pour toute l’Église par le pape Grégoire VII (1073-1085) pour le Mercredi, Vendredi et samedi après le 13 décembre (Sainte Lucie), après le Mercredi des Cendres, après la Pentecôte et après le 14 septembre (Exaltation de la Croix). Le but de leur introduction, outre celui général voulu par toute prière et jeûne, était de remercier Dieu pour les dons de la nature, d’apprendre aux hommes à les utiliser avec modération et à aider les nécessiteux. L’occasion immédiate était la pratique des païens de Rome. Les Romains étaient à l’origine donnés à l’agriculture et leurs dieux indigènes appartenaient à la même classe.

Au début du temps de l’ensemencement et de la récolte, des cérémonies religieuses étaient organisées pour implorer l’aide de leurs divinités: en juin pour une récolte abondante, en septembre pour un millésime riche et en décembre pour l’ensemencement; d’où leurs feriae sementivae, feriae messis et feri vindimiales. L’Église, en convertissant les nations païennes, a toujours essayé de sanctifier toutes les pratiques qui pourraient être utilisées dans un bon but. Au début, l’Église de Rome avait des jeûnes en juin, septembre et décembre; les jours exacts n’étaient pas fixés mais étaient annoncés par les prêtres. Le « Liber Pontificalis » attribue au pape Calliste (217-222) une loi ordonnant: le jeûne, mais il est probablement plus ancien. Léon le Grand (440-461) la considère comme une institution apostolique. Quand la quatrième saison a été ajoutée ne peut être établie, mais Gélase (492-496) parle des quatre. Ce pape autorisait également la prêtrise et la diaconie les samedis de la semaine de la braise – celles-ci n’étaient auparavant données qu’à Pâques.

Avant Gélase, les jours de braise n’étaient connus qu’à Rome, mais après son temps, leur observance s’est répandue. Ils ont été introduits en Angleterre par Saint Augustin; en Gaule et en Allemagne par les Carlovingiens. L’Espagne les a adoptés avec la liturgie romaine au XIe siècle. Ils ont été introduits par Saint Charles Borromée à Milan. L’Église orientale ne les connaît pas. Le Missel romain actuel, dans le formulaire pour les jours de Braise, conserve en partie l’ancienne pratique des leçons de l’Écriture en plus des deux ordinaires: pour les mercredis trois, pour les samedis six et sept pour le samedi de décembre. Certaines de ces leçons contiennent des promesses d’une récolte abondante pour ceux qui servent Dieu.

De La Culture Catholique:

Puisque l’homme est à la fois un être spirituel et physique, l’Église subvient aux besoins de l’homme dans sa vie quotidienne. La liturgie et les fêtes de l’Église dans de nombreux domaines reflètent les quatre saisons de l’année (printemps, été, automne et hiver). Les mois d’août, Septembre, octobre et novembre font partie de la saison des récoltes, et en tant que chrétiens, nous nous souvenons de la protection constante de Dieu sur son peuple et donnons des actions de grâces pour la récolte de l’année.

Les journées de la Braise de septembre étaient particulièrement axées sur la fin de la saison des récoltes et l’action de grâce à Dieu pour la saison. Les jours de braise étaient trois jours (mercredi, vendredi et samedi) réservés par l’Église à la prière, au jeûne et à l’aumône au début de chacune des quatre saisons de l’année. Les jours de braise sont tombés après le 13 décembre, fête de Sainte Lucie (hiver), après le Premier dimanche de Carême (printemps), après le dimanche de Pentecôte (été) et après le 14 septembre, fête de l’Exaltation de la Sainte Croix (automne). Ces semaines sont connues sous le nom de quattor tempora, les « quatre saisons. »

Depuis la fin du 5ème siècle, les Jours de Braise étaient également les dates préférées pour l’ordination des prêtres. Ainsi, pendant ces périodes, l’Église avait un triple objectif: (1) sanctifier chaque nouvelle saison en se tournant vers Dieu par la prière, le jeûne et l’aumône; (2) rendre grâce à Dieu pour les différentes récoltes de chaque saison; et (3) prier pour les nouveaux ordonnés et pour les futures vocations au sacerdoce et à la vie religieuse.