« Seigneur, tu sais tout; tu sais que je t’aime” (Jean 21:18).
L’amour romantique culmine en surmontant la timidité et le doute de soi pour dire les mots magiques, “Je t’aime.” Dans les films, cette scène reçoit la meilleure musique alors que le couple tombe dans les bras l’un de l’autre et que la vie se dirige vers le bonheur pour toujours.
Le véritable amour est ce qui se passe après les gens disent les mots. L’amour en action est la mesure de l’engagement, c’est pourquoi les mariages devraient s’abstenir de vanter l’amour jusqu’à ce que ce soit un fait avéré, peut-être 25 ans plus tard, lorsque le couple pourra se déclarer vraiment marié et que l’Église pourra donner à leur union un statut sacramentel, signe qu’ils sont témoins de l’alliance nuptiale éternelle de Dieu avec son peuple élu. Jusque-là, la plupart des mariages sont des travaux en cours.
Jésus et Pierre sont réconciliés après son triple reniement de la seule manière que la réconciliation humaine puisse être complète. Dans leur dialogue atroce, Pierre revit la nuit où il s’est tenu autour d’un feu dans la cour du souverain sacrificateur et a nié qu’il connaissait même Jésus. Sa honte a saisi dans son cœur le sens de la miséricorde, l’Évangile qu’il devait prêcher au monde. Mais avant cela, il avait besoin de dire “ » Tu sais que j’aime » pour chacun “Je ne te connais même pas.”
Mais ce n’était pas suffisant. Après chaque protestation d’amour, on a dit à Pierre comment il pouvait prouver cet amour. S’il aimait vraiment Jésus, il devait prendre soin du troupeau que Jésus lui confiait: « Pais mes agneaux; soigne mes brebis; pais mes brebis. »Pierre rachèterait son reniement de Jésus en l’imitant comme Bon Pasteur, au point même de donner sa vie pour les brebis.
L’histoire se termine par la suggestion que Pierre est mort comme son Maître, a conduit à la croix et, comme le prétend la tradition, il est mort crucifié à l’envers, Pierre fier et droit s’est retourné pour le préparer à diriger l’Église. Le véritable amour, et non l’amour dans les rêves, était son dernier don, appelé à prêcher la miséricorde qu’il avait reçue dans le service et l’exemple.
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