[gtranslate] Lundi de la Troisième Semaine du Temps ordinaire - Eglise Catholique Saint James (Saint Jacques)

Lundi de la Troisième Semaine du Temps ordinaire

Nous avons probablement tous éprouvé la douleur d’être mal compris. Surtout quand nous faisons quelque chose avec de bonnes intentions et que les gens disent malicieusement que nous voulons seulement être félicités ou être meilleurs que les autres. De telles expériences peuvent être écrasantes. C’était déjà douloureux pour Jésus quand ses proches craignaient pour sa santé mentale. Mais cela a dû être une expérience dévastatrice lorsque les scribes l’ont accusé d’utiliser le pouvoir de Satan pour faire ses miracles. Celui qui était le Fils de Dieu, ils l’appelaient agent de Satan. Celui qui était l’amour incarné de Dieu, ils ont appelé la puissance incarnée de Satan.

Nous pourrions entendre cette lecture de l’évangile et conclure que nous n’agirions jamais comme les scribes l’ont fait. Sommes-nous vraiment si sûrs? L’étiquetage injurieux ou injurieux des personnes était courant à l’époque de Jésus et est encore répandu aujourd’hui.

En essayant de comprendre pourquoi certaines personnes semblent avoir besoin d’offenser les autres à travers des étiquettes, ce qui fait mal, nous devrions peut-être vérifier si nous avons épinglé de telles étiquettes sur d’autres.

Rabaissons-nous les bonnes actions de ceux que nous n’aimons pas et leur attribuons-nous des noms blessants et des motifs douteux pour leurs actions? Sommes-nous prompts à critiquer ceux que nous présumons être des menaces pour notre propre statut? Si nous faisons de telles choses et ignorons les incitations de compassion et de pardon qui viennent du Saint-Esprit, nous détruisons les liens d’unité qui devraient exister parmi nous.

Quand les scribes appellent des noms de Jésus, il reste calme. Il entre dans un discours logique prouvant la stupidité de telles accusations. Et puis il mentionne le péché contre le Saint-Esprit, qui ne peut être pardonné. Pourquoi même Dieu ne peut-il pas pardonner ce péché ? Dieu n’est-il pas tout-puissant, compatissant et miséricordieux ? Dieu est tout cela et plus encore. Mais Dieu ne peut pas aller à l’encontre de la réticence ou même de la résistance d’une personne qui refuse d’accepter la présence de sa puissance dans sa vie et n’accueille pas l’action libératrice de Dieu.

Dieu ne peut et ne veut forcer personne contre sa volonté dans son amour. Dieu ne veut pas pardonner. Mais puisqu’il nous a donné la liberté, il respecte cette liberté même lorsqu’elle est utilisée pour exclure Dieu de nos vies. Le péché contre l’Esprit Saint est la résistance à l’Esprit de Dieu qui nous permet de reconnaître la présence de Dieu et de travailler dans nos vies. Et là où il y a une telle résistance, le bien commence à apparaître comme le mal et vice versa. Il n’y a donc pas d’aveu de faute, il n’y a pas de repentir. La personne s’est exclue de l’acte d’amour du pardon de Dieu. Si nous ne faisons pas attention, nous pouvons facilement devenir une telle attitude. Le péché contre le Saint-Esprit se cache juste au coin de la rue pour nous gêner dans notre voyage vers la maison du Père.