[gtranslate] Sainte Jeanne d'Arc - Eglise Catholique Saint James (Saint Jacques)

Sainte Jeanne d’Arc

Le 6 janvier 1412, Jeanne d’Arc (ou Jeanne d’Arc, comme on l’appelle en France) est née de parents pieux de la classe paysanne française, dans l’obscur village de Domrémy, près de la province de Lorraine. Joan semble avoir été la plus jeune d’une famille de cinq personnes. Elle n’a jamais appris à lire ou à écrire, mais était habile à coudre et à filer. À l’âge de 13 ans, elle a eu ses premières visions surnaturelles: c’était d’abord simplement une voix, comme si quelqu’un avait parlé assez près d’elle, mais la voix était accompagnée d’un éclat de lumière. Plus tard, elle en vint clairement à discerner ceux qui lui parlaient comme Saint Michel, Sainte Marguerite, Sainte Catherine et d’autres.

Au début, les messages étaient personnels et généraux. Mais en mai 1428, les voix dirent à Jeanne d’aller voir le roi de France et de l’aider à reconquérir son royaume. Robert de Baudricourt, le commandant français de Vaucouleurs, se moqua d’elle à l’origine, mais son scepticisme fut surmonté lorsque les prophéties de Jeanne se réalisèrent et que les Français furent vaincus lors de la bataille de Herrings à l’extérieur d’Orléans en février 1429.

Après qu’un examen par des théologiens à Poitiers l’eut débarrassée de tout soupçon d’hérésie, la jeune fille de 17 ans reçut une petite armée avec laquelle elle dirigea une expédition pour soulager Orléans assiégée le 8 mai 1429. Elle connut alors une série de succès militaires spectaculaires, au cours desquels le roi put entrer à Reims et être couronné avec elle à ses côtés.

En mai 1430, alors qu’elle tentait de soulager Compiègne, elle fut capturée par les Bourguignons et vendue aux Anglais tandis que Charles et les Français ne firent rien pour la sauver. Après des mois d’emprisonnement, elle est jugée à Rouen par un tribunal présidé par le tristement célèbre Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, qui espère que les Anglais l’aideront à devenir archevêque.

Accusée d’hérésie et de sorcellerie, ses visions ont été déclarées d’origine diabolique. Joan a été piégée en faisant des déclarations dommageables et a ensuite été amenée à signer une forme de rétractation le 23 mai 1431. Mais lorsqu’elle s’habilla de nouveau en tenue masculine, qu’elle avait accepté d’abandonner, elle fut condamnée comme hérétique déchue et brûlée sur le bûcher de Rouen le 30 mai 1431, victime de la détermination de ses ennemis à la détruire. Elle avait dix-neuf ans.

Un tribunal nommé par le pape Calliste III la déclara innocente en 1456 et elle fut canonisée en 1920. Elle est considérée comme l’une des patronnes de la France, ainsi que la patronne des soldats.

Leçon

1. Bien qu’il soit peu probable que l’un d’entre nous soit appelé par Dieu à accomplir des actes aussi extraordinaires que Jeanne, pourquoi trouvons-nous si difficile de faire face à la pression ordinaire des pairs? Jeanne était sans doute pleinement consciente à quel point il semblerait ridicule pour une jeune fille de s’avancer et de prétendre que Dieu lui avait donné le pouvoir de libérer la France — mais elle a fait ce que Dieu lui avait ordonné de toute façon, et les gens ont fini par voir que Dieu était bel et bien avec elle. Prions Jeanne pour le courage de faire la volonté de Dieu, aussi impopulaire ou ridicule que nous puissions paraître aux yeux des autres.

2. Alors que les historiens s’interrogent sur le fait que Joan est revenue à sa robe masculine après avoir accepté de l’abandonner, une théorie probable est qu’elle l’a fait pour protéger son honneur contre les attentions grossières des gardes anglais, dont elle s’était plainte amèrement. S’il en est ainsi, alors il devient clair que Jeanne, sachant que la tenue masculine la conduirait à être condamnée à nouveau comme hérétique, a choisi la modestie plutôt que la préservation de sa propre vie — quelque chose à penser à une époque où la modestie semble être une vertu presque oubliée.

D’Autres Saints Dont Nous Nous Souvenons Aujourd’Hui

Très Sacré Cœur de Jésus

Saint Félix Ier (274), Pape, Martyr

Saint Ferdinand III (1252), Roi de Castille et Léon