« Dieu prouve son amour pour nous en ce que, alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous” (Romains 5:8).
Le Sacré-Cœur de Jésus
Ez 34:11-16; Rom 5:5b-11; Lc 15,3-7
Un indice que la Parole de Dieu n’est pas un message mais plutôt un dialogue avec le Monde est son actualité exquise aux événements actuels. Pas de sélection aléatoire des Écritures, mais une Voix vivante s’adresse à nous alors que nous essayons de donner un sens aux tragédies insensées et souvent auto-infligées qui imprègnent nos manchettes de chagrin et de colère.
La Fête du Sacré-Cœur de Jésus arrive sur le calendrier liturgique pour éclairer nos pensées sur la puissance de l’amour inconditionnel. Un festin de textes d’Ézéchiel, de Romains et de Luc encadre nos questions sur l’amour illimité de Dieu pour son peuple, la mort du Christ pour nous sauver alors que nous étions encore pécheurs, et son défi à sa propre génération d’être de bons bergers, en particulier pour les perdus et les plus petits de nos frères et sœurs.
Jésus dépeint Dieu comme le berger insensé qui va après celui sur cent qui est perdu, le récupère et le porte à la maison sur ses épaules pour célébrer sa rédemption. Cet enfant prodigue vaut plus que les 99 qui n’ont pas besoin de miséricorde. C’est une norme qui dépasse la logique de chaque mesure de valeur. Précieuses aux yeux du Seigneur sont les vies de ses petits.
Le Pape François a choisi comme croix pectorale l’image du simple berger qui agit avec ce même amour. Sa croix officielle est la figure est sur le champ de bataille à la recherche des blessés, dans notre école embrassant nos enfants effrayés. Il se déplace dans nos rues en direction des coups de feu ou des cris de détresse. Il est toujours à la recherche de ceux qui en ont le plus besoin. C’est le sens de l’amour inconditionnel.
Son cœur est exposé et, avant de décider qui est digne ou ce qui vaut la peine d’être libéré pour sauver le plus prometteur, Il est toujours prêt à donner sa propre vie en échange de celle d’un autre. Il est sur la croix de ses ennemis, pardonnant à ses meurtriers, accueillant les voleurs pour s’emparer du ciel, se vidant de chaque goutte de sang et d’eau, son dernier souffle pour achever son service.
Si le Sacré-Cœur semble une norme impossible, comme la croix ou l’acte final du martyr, alors nous saurons toujours que seule la grâce de Dieu peut soutenir ce genre d’amour. Mais si nous osons entraîner notre compassion sur la souffrance et que notre empathie ne se lasse jamais, nous serons prêts à l’imiter si le cœur divin nous appelle à donner la dernière pleine mesure.
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